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Partir, oui mais en emportant quoi ?Se dire que ce que l’on emporte, on
le porte et- qu’on ne va peut-être pas forcément tout utiliser. Alors il
faut faire un tri judicieux au départ, privilégier le côté pratique, le
confort et le faible encombrement. Affublés
de 14 sacoches (quand même… !), 5 sacoches guidons, un grand sac de
sport, trois grands polochons étanches pour
mettre les duvets et nos deux tentes, nous voyageons avec notre maison sur le
dos…ou plutôt fixée sur nos roues et sur nos porte-bagages. L’instinct
de l’homme itinérant est toujours de recréer un univers roulant familier,
retrouver en quelque sorte son « home, sweet home ». Pour conjuguer
le côté pratique au côté agréable,
nous donnons à chaque sacoche le nom d’une pièce de la maison ; exemple :
les sacoches rouge avant de mon vélo
concernent la chambre des parents, l’une est
pour les vêtements de Pierre et l’autre est
pour les miens. Une des sacoches arrière est consacrée à la salle de
bains et toilette. Dans une sacoche
noire de Pierre, on trouve le coin atelier (pièces de réparation en tout
genre, petit nécessaire de couture, etc…),
une autre est le coin « miam, miam » avec toute la popote.
Bref, chaque sacoche est nommée, unique par sa couleur ou sa forme et a
une fonction propre. Bien
sûr, il manquera toujours la sacoche pour « le p’tit coin » : ! ! Alors partir à 6, oui, mais avec un bon sens d’organisation du rangement et une bonne répartition des affaires sur les vélos. Une simulation de l’agencement des sacoches est d’ailleurs faite dans notre salon plusieurs semaines avant le départ. Au fait, on emporte quoi exactement ?
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