A l’inverse de nos amis Mercat, nous commençons notre périple par le sud, du Santiago du Chili et remontons au nord, en parcourant l’Argentine, puis la Bolivie et enfin finir au Pérou, où nous repartirons de Lima.

L’étude détaillée des climats, de la pluviométrie et des saisons nous fait préférer ce sens plutôt que l’inverse, car ainsi nous éviterons la saison des pluies dans les deux pays les plus proches de l’Equateur, à savoir la Bolivie et le Pérou. Ce que nous redoutons le plus à vélo, c’est…la pluie ! Nous traverserons le Chili et l’Argentine en automne, puisque nous sommes dans l’hémisphère sud, et la Bolivie et le Pérou en saison sèche.

On ne peut évidemment pas visiter 4 pays  pendant 5 mois et être dans la période idéale à chaque fois.

Pour être un petit peu plus au courant de la géographie de ces pays, je vous brosse un tableau succinct des caractéristiques de chacun d’entre eux .

LE CHILI : Santiago

Ce pays s’étire  tout en longueur sur 4000 km,  coincé entre l’océan Pacifique et l’Argentine, avec des climats extrêmement divers. Le nord abrite des régions désertiques, le centre jouit d’un climat plutôt tempéré et plus on va vers le sud, plus les pluies sont abondantes. La majorité des touristes provient de l’Argentine.  

L’ARGENTINE :  Buenos Aires

Elle s’étend sur 3700 km de long et est grande comme 5 fois la France. Il existe une grande variété climatique entre le nord-est subtropical et le sud, au climat rude et froid.

LA BOLIVIE : La Paz

Il ne fait jamais très chaud dans les Andes boliviennes et les vents peuvent parfois être très violents. De fin avril à fin novembre, c’est la saison sèche et les températures, parfois chaudes l’après-midi chutent brutalement lorsque le soleil se couche. Mais l’extrême sécheresse de l’air permet de mieux supporter le froid et l’air est très pur.

LE PEROU : Lima

2,5 fois la France ; comme pour la Bolivie, c’est pendant l’hiver austral, c’est-à-dire de mai à septembre que le pays est le plus agréable à visiter. S’il ne pleut quasiment jamais à Lima, la capitale en revanche jouit d’un climat plutôt maussade pendant la saison touristique d’été. et un brouillard impalpable s’installe sur les pentes andines pensant toute cette période là.