Danube 2002

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De l’Allemagne à la Hongrie en suivant le Danube, à vélo  

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Du 08 juillet au 03 août 2002

Participants : Florence, Pierre, Adrien (10 ans1/2), Aymeric (9 ans ½), Titouan (6 ans ½) et Jaouen (3 ans), tous deux dans la remorque.

Dès notre arrivée en  Allemagne, nous achetons une double béquille et un rétroviseur pour parfaire la panoplie du parfait cycliste.

Nous laissons la voiture dans un camping à Regensburg et démarrons la « Donauradweg » (piste cyclable du Danube). Les champs de maïs succèdent aux champs de blé et de pommes de terre Le  1er camping  est parfait . Nous ne lui mettons que 97/100…à cause des moustiques ! 

Le lendemain, Adrien se plaint du mal aux fesses. Un cycliste allemand solitaire nous conseille une crème appropriée à base de calendula,  2 jours après, sa peau est guérie !

Il fait très chaud : assoiffés, nous faisons remplir nos gourdes un peu partout. Chez un particulier, nous vidons…6 bouteilles d’eau, l’eau courante n’étant pas utilisée pour la boisson. Elle est piquante, tant pis !

Chaleur le jour et orage le soir, nous montons les 2 tentes sous la pluie. Ce soir, nous mangeons notre purée au gruyère, assis sur des blocs de ciment et à l’abri sous le rebord de toit d’un grand bâtiment, c’est mieux que de rester sous la pluie !

Le lendemain, nous nous arrêtons dans une école pour faire provision d’eau (les écoles bavaroises n’étant pas encore en vacances). 

Tiens, il y a des champs de chou, çà change du maïs ! Pour notre goûter, nous mangeons plusieurs fois des glaces que les enfants s’amuseront à comptabiliser. Ils espèrent ainsi aller jusqu’à..10 !

Notre petit drapeau français flotte au vent, accroché derrière la remorque et je profite d’une journée halte pour consolider la couture. Nous avons aussi collé à l’arrière, une bande cartonnée qui indique notre parcours.

Rouler sur la piste est très facile et nous avons la très agréable sensation que le cycliste est respecté et considéré comme un vrai usager de la route.  Les « vrais » cyclocampeurs (comme nous) sont peu nombreux ! A voir les cyclistes allemands s’arrêter pour boire des bières, Pierre et moi nous demandons s’ils pédalent pour éliminer leur bière ou s’ils boivent parce qu’ils ont soif à force de pédaler (euh …pépère pour certains !)

Tiens aujourd’hui, nous remplissons nos gourdes dans un magasin …de vélo !

La pause goûter est l’occasion pour nos enfants de devenir sales  comme des cochons. Evidemment, tester la colline sur le derrière, grimper aux arbres, jouer près de l’eau et sauter comme Indiana Jones laisse des traces. La douche, le soir, ne rebute donc personne. Mais c’est aussi un grand moment d’animation : c’est à celui qui veut se doucher en dernier, qui veut se doucher avec papa ou maman, qui veut mettre le jeton dans la fente de la machine, qui veut avoir la grande serviette etc… Pouce, terminé, le 1er qui dit…sera le dernier contenté !

Rouler à vélo peut parfois être éducatif, par exemple pour faire réviser le programme scolaire ; tables de multiplication ,  géographie des lieux, conjugaison, vocabulaire etc…Même Titouan a droit à quelques questions ! Nous jouons également aux devinettes.

Nous passons en Autriche sans nous en rendre compte. Le paysage devient plus verdoyant, plus riant que les éternels champs de maïs qui dépassent 1,50m ! .Le Danube serpente au pied des montagnes boisées et nous suivons des yeux bateaux de plaisance, petites et grandes barges, hors-bord et bacs. Il ne manque que les voiliers !

La lumière du soir inonde le paysage de douceur et de beauté, mais ce calme est brusquement interrompu par les cris d’Adrien.

En nous approchant à grands coups de pédale, nous voyons notre fils couché sous son vélo, la bouche ensanglantée, en criant qu’il a les dents cassées ! Ses gencives sont gonflées et sa main droite est douloureuse. Nous ne savons pas s’il a quelque chose de cassé.

En arrivant à Linz, nous cherchons immédiatement le service d’urgence.

 Sa main a un os de cassé et le médecin conseille de la plâtrer jusqu’au bout des doigts . Devant ma consternation, …fini le vélo ? fini le périple ? il lui laisse les bouts de doigt libres, pour saisir le guidon. Notre fils devient un prodige du vélo à une seule main ! Mais freiner reste pour lui une opération délicate !

La ville de Linz dégage une douceur de vivre  et la colonne de la Trinité, au centre de la grande place, toute auréolée de lumière, brille de mille feux. Nous nous  amusons à comparer les différentes décorations sur les tramways. Il fait une chaleur caniculaire. Nous proposons aux enfants de prendre le « Pöstlingbergbahn » ; tramway le plus escarpé du monde (255m en 2.9km), qui nous emmène en haut de la colline, d’où on a un superbe panorama. Ce véhicule est aussi bien touristique que fonctionnel pour les habitants. C’est très pittoresque et…ça change du vélo !

Tout en haut, nous pénétrons dans un sanctuaire baroque richement décoré. Puis un sentier serpentant entre les frondaisons des arbres nous mène à la grotte des Fées et nous découvrons avec émerveillement un monde de contes et de légendes.

A notre retour au camping, les fourmis ont envahi  tous nos sacs et nous nous apercevons que Titouan a deux tiques sous la peau.

Nous prenons le bac pour changer de rive et nous accostons à Mathausen, c’est l’occasion de faire un petit topo d’histoire aux enfants sur les camps de concentration. De nos jours, le village respire la quiétude et les maisons teintes de doux tons pastel s’ornent de fresques détaillées

Le vent souffle maintenant de face et la: route est monotone à souhait ! De plus, la jante avant du vélo de Pierre menace de casser. La réparation est impossible ce soir, le pépé dans  son atelier n’a que des jantes de 28 pouces et non 26.

Nous croisons en pleine campagne des joggers, vision plutôt insolite !

Le camping à Grein mérite à peine 30/100, les douches sont payantes et tout est cra-cra ! . Nous rencontrons d’autres cyclocampeurs avec qui nous échangeons nos expériences de voyage, tel ce suisse qui totalise 7000km depuis le lac Baïkal, ou cette mère de famille seule avec sa fillette, parties de Berlin, ou encore cette famille d’autrichiens avec remorque.

Ce contact humain tisse un lien éphémère certes, mais chargé de sentiments et de plaisirs partagés. Nous signons ainsi notre appartenance à cette grande famille des cyclocampeurs et les frontières n’existent plus. Rencontrer l’Autre fait naître une émotion et l’envie de partager son vécu. Et nous ne manquons pas de faire « pouêt, pouêt » avec nos klaxons, chaque fois que nos routes se croisent.

Pour la 1ère fois, nous roulons avec nos ponchos, les 2 plus jeunes, eux, sont bien à l’abri sous la capote de « Karos », nom donné à notre remorque. A ce propos, nos destriers ont aussi un nom : Pégase, Jolly Jumper, Tornado. Il fallait bien personnaliser notre remorque !

Pour nos pique-niques, nous faisons une cure de saucisson. Coupé en  de très fines rondelles, il s’engouffre dans nos tartines de pain de seigle ou de blé aux graines de tournesol. Miam…quel délice ! !

Après un arrêt à Melk, nous entrons dans la  « Wachau ». Nous roulons dans cette région viticole verdoyante où les vignes s’étagent en terrasses sur les flancs des collines. Aux pieds s’épanouissent principalement des  vergers d’abricots. Cette partie vallonnée est la plus belle du périple. Une multitude de petits villages vignerons très jolis et fleuris viennent égayer ce tableau de verdure. Des personnages en paille ornent parfois l’entrée des jardins.

Un peu plus loin, on peut même cueillir ses tournesols soi-même !

Les gens qui nous regardent passer s’amusent en voyant le porte-drapeau improvisé en sèche-linge pour les chaussettes.

Arrivés à Krems, nous faisons faire un contrôle pour la main d’Adrien. Il sort de l’hôpital tout fier avec un nouveau plâtre, rouge cette fois.

A l’approche de Vienne, les maisons aux crépis lisses de toutes couleurs ponctuent le paysage de teintes vives, et les chalets en bois, très fleuris ont des balcons ouvragés. Tout est propre, net, sans tags, sans crottes de chien !

Les jardins sont souvent de petites merveilles de carrés de velours vert, que les autrichiens bichonnent, leur arrosoir à la main ! Derrière la digue sur laquelle se trouve la piste cyclable, les maisons sont construites sur pilotis, certaines avec piscine.

Au camping de Vienne, nous nous octroyons une matinée repos, enfin tout est relatif ; le temps de faire toutes les tâches de lavage, de nettoyage, d’écriture et de faire des courses, bref c’est l’heure du pique-nique !

Vienne est très touristique, ses larges rues animées et ombragées, oxygénées par plusieurs parcs de verdure donnent à la ville une physionomie très aérée. L’hôtel de ville, très imposant est décoré de géraniums à chaque fenêtre.  Des groupes de musique classique puis mongole charment nos oreilles. Nous restons 2 jours.

La piste qui quitte Vienne nous fait longer le bord du Danube, occupé par les…nudistes !

Peu à peu, cette route devient monotone, droite, sans attrait et nous transpirons de chaleur. Arrivés dans un village, nous nous précipitons au cimetière… pour boire ! ça y est, nous approchons de la frontière slovaque. Présentation des passeports, petit tampon et nous voilà roulant vers Brastislava, la capitale, 6 km plus loin.

Nous arrivons dans un havre de verdure et de fraîcheur. Le 1er slovaque qui me parle m’invite à remplir nos gourdes  à la fontaine la 1ère, les visiteurs d’abord me dit-il, quel accueil charmant ! Plus loin,  un autre slovaque, intéressé par notre équipage, nous conduit jusqu’au centre d’information. Puis il  en hèle un autre (le connaît-il ?)qui lui, nous indique la direction pour l’Auberge de jeunesse.

Ce bâtiment en longueur semble tout droit sorti de l’époque stalinienne… ainsi que la gardienne, une « babouchka » austère ! La chambre pour nous 6  est spacieuse., mais nous devons ranger vélos et remorque…dans la chambre, à l’étage et avec plusieurs fois des marches. La remorque faillit ne pas passer par la porte principale !

Après cette étape de 72 km, nous nous couchons avec délice, dans un vrai lit !

Bratislava mérite bien une visite. Pour la 1ère fois, nous laissons nos vélos et prenons le tramway. Le centre-ville regorge d’ambassades et nous admirons les maisons aux tons clairs. C’est ici que nous faisons nos courses dans le plus grand supermarché de tout le périple.

Nous roulons très peu en Slovaquie, le Danube rentre en Hongrie. Avec le vent dans le dos, nous  franchissons la frontière hongroise vers midi.

Dans le 1er village hongrois, nous admirons des cigognes dans leur nid, perché en haut des poteaux électriques ; Les villages sont tous disposés de la même façon, avec des rues droites qui coupent la rue principale et les maisons alignées le long de la route. Dans la plaine écrasée sous le soleil, nous nous arrêtons regarder deux tracteurs, ils tirent parallèlement un grand traîneau, qui tel un râteau ramasse la paille au fur et à mesure ;

Nous apercevons  le légume phare du pays sur tous les étals : le poivron jaune, vert, rouge. J’en vois même qui mangent le poivron…le matin ! Et on ne saurait parler de Hongrie sans parler de paprika. Cette poudre orangée relève tous les plats de viande et de légumes.

Pour l’heure, nous lui préférons un bon gâteau , genre « strudel », au Café Mozart,  dans la petite ville animée de Gyor.

Nous décidons de tester une autre caractéristique hongroise : les thermes. Plusieurs bassins, à différentes températures, permettent de se baigner. Dans le bassin à 38°, une dizaine de seniors « trempe » en discutant joyeusement. L’endroit est très agréable. Adrien se mouille en gardant le bras droit levé en l’air, quelle frustration pour lui !

Quelle galère pour quitter Gyor et prendre la bonne direction. ! Nous faisons 10 km à tourner en rond et revenir sur nos pas. Il est 17h30 lorsque finalement nous réussissons à être sur la bonne route, le prochain camping est à …40 km !

Au bout de 10 km, Aymeric a le moral dans les chaussettes. Une pause pain-chocolat fait remonter le moral à tous : Après plusieurs dizaines de km, nous roulons sur un chemin sableux dans les bois à côté de la route et de la voie ferrée. Quelques centaines de tours de roue plus loin, nous arrivons (enfin !) à Komarom. Notre récompense est là, dans ce beau camping à l’entrée prometteuse, chouette  une piscine ! Il y a des moments comme celui-là où tout devient magnifique en un instant ! Nous montons les tentes à la nuit et dînons dans un restaurant en face. Un groupe de mamies hongroises « déchaînées » danse au son d’une marche entraînante.

Nous décidons de rester 2 jours entiers dans ce camping. 

Ici, comme dans les villages , les habitants font leurs courses au supermarché…à vélo, un sac plastique accroché au guidon.

Pour notre journée « repos », nous décidons de retourner du côté slovaque. Komarom, hongroise et Komarno, slovaque ne sont séparées que par le Danube. Nous doublons les automobilistes qui font la queue pour franchir la frontière , Hop un 2ème tampon pour entrer en Slovaquie ! Komarno est très agréable, nous admirons ses jolies places tranquilles et les maisons multicolores, on dirait des maisons Lego. Une musique attire notre attention. Deux femmes et un homme, costumés, marchent d’un pas chaloupé au rythme des instruments, juchés sur de grandes échasses. Ils manient un grand drapeau qu’ils font tournoyer au-dessus de leurs têtes.

Nous sommes de nouveau  en Hongrie, sur la rive droite du Danube., le vent contre nous. Arrivés à Esztergom, nous admirons  la basilique, construite sur la colline. La vue sur toute la vallée est superbe.

Le lendemain, nous levons la tête à vélo ,  pour voir  une autre forteresse perchée sur un éperon rocheux…mais en roulant, l’exercice est risqué !

Je suis maintenant devant avec Adrien et nous nous arrêtons dans un village pour attendre le reste de la famille. Soudain, une estafette s’arrête à notre hauteur et un hongrois, dans un allemand approximatif, me demande si j’ai de la famille avec une remorque. D’après ses gestes, je comprends qu’il est arrivé quelque chose à Pierre ou les enfants, peut-être même sont-ils blessés ? Mon sang ne fait qu’un tour. Nous refaisons à toutes pédales les 2 km qui nous séparent du précédent village. Le monsieur hongrois réapparaît et me fait signe de continuer. Tout d’un coup, j’aperçois Aymeric, puis Pierre et la remorque…tous en bonne santé !

En réalité,  mon mari nous attendait ici et nous là-bas ! Voilà où mène l’incompréhension. Soulagée, je ne peux m’empêcher de sangloter nerveusement !

Il fait une chaleur caniculaire, notre chocolat au lait est tellement fondu que nous en tartinons presque le pain .

Nous remplissons maintenant les gourdes dans les villages, grâce aux pompes à eau, le long de la route.

Des bouches d’aération sont disposées tous les 30m, à 20cm du trottoir et faire du gymkana est parfois nécessaire pour éviter les trous. Nous ne sommes plus sur la piste cyclable allemande ou autrichienne, si lisse, si parfaite !

Le Danube poursuit sa course tranquille vers Budapest. La piste est alors pleine de dénivelés, de trous, de racines.

Nous entrons dans cette grande ville au flot ininterrompu de voitures. Les vélos sont rares dans le centre-ville et pour cause, la circulation routière est intense, les sens interdits nombreux et les trottoirs souvent  très hauts pour la remorque.

Nous galérons pour trouver un centre d’information . Enfin, nous avons notre réservation pour le retour en bateau sur Vienne.

Nous découvrons Budapest aux multiples quartiers, au rythme de nos pédales. La lumière du soir éclaire les façades des anciennes maisons, rénovées petit à petit., ainsi que le Parlement, majestueux édifice situé tout au bord du Danube.

Ça y est, nous dégustons notre …9ème glace ! A 18h , les magasins ferment et les rues se vident. Nous cherchons ensuite un restaurant. Les enfants sont intenables et tout noirs. Nous reprenons nos vélos pour faire les 3 km jusqu’à l’auberge de jeunesse.

Budapest est notre dernière étape de notre périple et nous y restons 2 jours.

Le 1er août,  à 7h30, nous roulons à vive allure pour être à l’embarcadère du bateau. Nous sommes à la bourre et …les derniers passagers ! Les employés de la compagnie se saisissent de nos vélos et nous déchargeons rapidement  Nous franchissons la douane les derniers, avec le reste de nos bagages.

Mon passeport, où est mon passeport ? Je vide entièrement ma pochette…rien ! Pierre vide la sienne, ouf, il y est !

Dans l’aéroglisseur, nous échangeons nos expériences de voyage avec une autre famille française cciste*.

Juste avant d’arriver à Vienne, le ciel s’assombrit, il se met à pleuvoir et à grêler. C’est l’heure de débarquer !

Le pauvre petit Jaouen, réveillé en sursaut et paniqué à la vue du branle-bas qui s’ensuit, se met à pleurer et ne veut pas me quitter d’une semelle. Nous devons remontrer nos passeports avant de recharger nos vélos, sous la pluie. Une employée nous demande alors de payer pour Karos le prix de 2 vélos, ce que nous refusons. Les 4 vélos nous ont coûté 16€ chacun. Après négociation, nous ne payons que le prix d’un vélo.

Nous campons une nuit à Vienne et les enfants font du trampoline…sous la pluie !

Fait extraordinaire, hier soir nous étions en Hongrie, ce soir en Autriche, demain soir en Allemagne et après-demain soir en France. Pour l’instant, nous roulons en direction de la gare de Vienne,  20 km quand même !

Nos billets sont réservés et nous appuyons sur les pédales. Des escalators nous barrent le passage , vite, nous faisons le tour par l’extérieur pour accéder aux quais avec Karos.

Nos vélos et la remorque sont hissés dans le wagon à vélos, 5 mm après, le train démarre ! !

Arrivés à Linz, nous avons 6 mm pour changer de train et le train pour Passau n’est pas sur le même quai. Il faut tout prendre, descendre et remonter des escaliers , puis courir sur la quai et tout remettre. L’employé me demande de détacher les sacoches…ce que je n’ai pas du tout envie et vu qu’il faut faire vite, il me laisse faire.

Ce n’est pas fini, il y a un 2ème changement à Passau, quelques mm et pas de contrôleur. Nous nous hâtons de hisser 2 ou 3 vélos dans un wagon. Mais le contrôleur arrive, nous dit de tout redescendre et d’aller plus loin, dans le fourgon à vélos. Pas un geste pour nous aider. Heureusement, des bras serviables se tendent, un dame hisse Titouan et Jaouen dans le train. Nous faisons le compte rapidement : vélos, remorque, bagages, enfants. Ouf, tout y est ! !

Nous retrouvons notre voiture au camping à Regensburg.

Ce périple de 1100 km est fini, mais sitôt rentrés  en France, nous ne pouvons pas nous empêcher d’ouvrir l’atlas mondial et d’effleurer quelque destination prochaine… ! Faire du cyclocamping est comme une drogue, dès qu’on y a touché, on est sous son emprise.  Le monde entier est alors à portée des roues !

*cciste : membre de la CCI : Cyclo-Camping International. Association fondée en 1982 regroupant les randonneurs à vélo.